Je m’en veux de ne m’être pas assez rappelé combien nos mères sont éphémères et de ne m’être pas assez répété : aime ta mère.
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—Vous le paierez !
—C’est une menace ?
—Non, c’est une promesse.
***
Je rentrais parfois chez moi avec un carton d’objets que je voulais garder.
Leo fouinait dedans et me disait :—Allons, Marcus, qu’allez-vous faire de ces vieilleries ? Vous avez une maison magnifique et vous allez la transformer en brocante.
—Ce sont simplement quelques souvenirs, Leo.
Les souvenirs, c’est dans la tête. Le reste n’est que de l’encombrement.
***
Est-ce que tu veux être chanteur ou être célèbre ? demandai-je.
—Je veux être un chanteur célèbre.—Mais si tu ne pouvais être qu’un seul des deux ?
—Alors je voudrais être connu.
—Pourquoi ?
—C’est agréable d’être célèbre. Non ?
—La célébrité n’est qu’un vêtement, Sycomorus. Un vêtement qui finit par être trop petit, trop usé ou que tu te feras voler.
***
Pourquoi vouloir changer ?
Chacun est différent, Markie, et peut-être est-ce là le bonheur : être en paix avec ce que l’on est.
***
Beaucoup d’entre nous cherchons à donner du sens à nos vies,
mais nos vies n’ont de sens que si nous sommes capables d’accomplir ces trois destinées : aimer, être aimé et savoir pardonner.
Le reste n’est que du temps perdu.
(Le Livre des Baltimore de Joël Dicker)
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