Le plus troublant est que les organes les plus « aqueux », si j’ose dire, sont le cœur et le cerveau. La meilleure définition de l’homme (ou de la femme) : deux ou trois rêves dans beaucoup d’eau. À moins que ce ne soit celle-ci, d’actualité en ces jours de transpiration maximale : de l’eau qui coule au milieu du temps qui passe.
il avait beaucoup fréquenté Mitterrand dont il citait souvent cette confidence, à la fin de sa vie : « Vous voyez comme je suis. Vieux, cancéreux, la peau qui pend, les dents qui flageolent. Eh bien, figurez-vous que je plais toujours aux femmes. Faites de la politique… »
Assumant ses travers de pochtron, il avait répondu à ses détracteurs par une formule de Winston Churchill : « Ce que j’ai retiré de l’alcool est beaucoup plus important que ce que l’alcool m’a retiré. »
Antoine Bradsock a cité un proverbe arménien : « Honteux de ce qu’il a vu toute la journée, le soleil rougit le soir.
Tout le monde devrait s’initier à l’astrophysique, la biologie, l’infectiologie, a-t-il dit. Ça nous remet à notre place, celle que nous fixait Blaise Pascal dans sa définition de l’homme : “Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.”
« Pour un intellectuel, a poursuivi Jacky, tu es quand même bizarre : on dirait que tu ne réfléchis jamais aux conséquences de tes actes.—C’est précisément la définition de l’intellectuel, a plaisanté Antoine.
« Finalement, ai-je dit, vous vous êtes rallié à la bêtise pour continuer à exister. » Il a poussé un soupir qui pouvait passer pour un aveu : « J’ai fait mienne la maxime de Julien Green que je cite souvent et qui n’est pas dénuée d’humour : “Ressemblons-leur : c’est le moyen d’avoir la paix.” » J’aurais pu lui répondre que je préférais l’épitaphe du général révolutionnaire mexicain Zapata : « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.
" La vie, disait-il, est une tartine de merde dont il faut avaler chaque jour une bouchée. Pour faire passer, il suffit de se gaver de confitures !
- C'est quoi, les confitures ?
- L'amour, le ciel, la terre [...]"
Les hommes se recordent tout mais n'apprennent jamais rien. Ils partent toujours à la guerre en chantant, pensant qu'elle ne durera pas, avant d'en revenir plus tard, la queue basse, le regard éteint, en traînant la patte.
(Dernier été de Franz-Olivier Giesbert)
il avait beaucoup fréquenté Mitterrand dont il citait souvent cette confidence, à la fin de sa vie : « Vous voyez comme je suis. Vieux, cancéreux, la peau qui pend, les dents qui flageolent. Eh bien, figurez-vous que je plais toujours aux femmes. Faites de la politique… »
Assumant ses travers de pochtron, il avait répondu à ses détracteurs par une formule de Winston Churchill : « Ce que j’ai retiré de l’alcool est beaucoup plus important que ce que l’alcool m’a retiré. »
Antoine Bradsock a cité un proverbe arménien : « Honteux de ce qu’il a vu toute la journée, le soleil rougit le soir.
Tout le monde devrait s’initier à l’astrophysique, la biologie, l’infectiologie, a-t-il dit. Ça nous remet à notre place, celle que nous fixait Blaise Pascal dans sa définition de l’homme : “Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.”
« Pour un intellectuel, a poursuivi Jacky, tu es quand même bizarre : on dirait que tu ne réfléchis jamais aux conséquences de tes actes.—C’est précisément la définition de l’intellectuel, a plaisanté Antoine.
« Finalement, ai-je dit, vous vous êtes rallié à la bêtise pour continuer à exister. » Il a poussé un soupir qui pouvait passer pour un aveu : « J’ai fait mienne la maxime de Julien Green que je cite souvent et qui n’est pas dénuée d’humour : “Ressemblons-leur : c’est le moyen d’avoir la paix.” » J’aurais pu lui répondre que je préférais l’épitaphe du général révolutionnaire mexicain Zapata : « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.
" La vie, disait-il, est une tartine de merde dont il faut avaler chaque jour une bouchée. Pour faire passer, il suffit de se gaver de confitures !
- C'est quoi, les confitures ?
- L'amour, le ciel, la terre [...]"
Les hommes se recordent tout mais n'apprennent jamais rien. Ils partent toujours à la guerre en chantant, pensant qu'elle ne durera pas, avant d'en revenir plus tard, la queue basse, le regard éteint, en traînant la patte.
(Dernier été de Franz-Olivier Giesbert)
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