Biais 1 : Nous donnons plus d’attention à ce qui confirme
nos croyances qu’à ce qui les infirme. C’est le biais de confirmation.
Biais 2
: Notre mémoire n’est pas fiable. C’est le biais de mémorisation.
Biais 3 : Les
médias parlent davantage du mal que du bien parce que le mal fascine et sidère
davantage que le bien. Il est infiniment plus facile de faire la couverture en
mal qu’en bien. C’est le biais d’échantillonnage.
Biais 4 : Les
mauvaises nouvelles sont mieux mémorisées que les bonnes. C’est le biais de
sidération.
Une mauvaise nouvelle est plus marquante pour notre
cerveau qu’une bonne. A l’ère glaciaire, en effet, une bonne nouvelle,
c’était de la nourriture ou une opportunité de reproduction, au mieux. Une
mauvaise nouvelle, c’était la mort. La pression sélective étant asymétrique
entre bonne et mauvaise nouvelle pour notre cerveau, il a appris à donner
beaucoup plus de poids à l’information relative au danger qu’à celle relative
au plaisir : Thanatos est supérieur à Éros, qui est supérieur à toute émotion.
(Idriss Aberkane, in Libérez votre cerveau)
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