L'optimisme, ce n'est pas le refus de voir ce qui ne va pas, c'est le désir de ne pas s'y attarder. // Donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux. (Marc Aurèle) // Don't raise your voice; improve your argument. (Desmond Tutu) // Be the change you want to see in the world. (Gandhi)

8.12.16


Biais 1 : Nous donnons plus d’attention à ce qui confirme nos croyances qu’à ce qui les infirme. C’est le biais de confirmation. 

Biais 2 : Notre mémoire n’est pas fiable. C’est le biais de mémorisation. 

Biais 3 : Les médias parlent davantage du mal que du bien parce que le mal fascine et sidère davantage que le bien. Il est infiniment plus facile de faire la couverture en mal qu’en bien. C’est le biais d’échantillonnage. 

Biais 4 : Les mauvaises nouvelles sont mieux mémorisées que les bonnes. C’est le biais de sidération. 

Une mauvaise nouvelle est plus marquante pour notre cerveau qu’une bonne. A l’ère glaciaire, en effet, une bonne nouvelle, c’était de la nourriture ou une opportunité de reproduction, au mieux. Une mauvaise nouvelle, c’était la mort. La pression sélective étant asymétrique entre bonne et mauvaise nouvelle pour notre cerveau, il a appris à donner beaucoup plus de poids à l’information relative au danger qu’à celle relative au plaisir : Thanatos est supérieur à Éros, qui est supérieur à toute émotion.

(Idriss Aberkane, in Libérez votre cerveau)

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